Méditations
6e C Dimanche de Pâques (Jn 14, 23-29) le Défenseur, lui, vous enseignera tout
Si le monde a de la haine contre vous (Jn 15, 18-21)
Cliquer sur ce lien pour écouter le Père Jean-pierre BOUCHAIN nous expliquer que
C'est dans l'Espérance que nous sommes sauvés
Pèlerinage Relais Lumière Espérance 11 mai 2017
Lors de cette messe Monseigneur Michel Guyard, entouré des prêtres et des diacres présents lors de ce pèlerinage a prononcé cette homélie
Henry CASTANY
Conseiller spirituel du groupe de Reims
12 décembre 2015
Méditation de l’Evangile de Jésus Christ selon St LUC III (10-18)
Jean remue les cœurs et attire les foules, non par la douceur, mais avec sévérité et rudesse. Il parle de la venue du Messie et proclame un baptême de conversion pour le pardon des péchés.
Rencontre du 11 janvier 2014 du groupe Relais Lumière Espérance Boucle de la Seine
Le père Grégoire de Maintenant, conseiller spirituel du groupe Relais Lumière Espérance de la Boucle de la Seine, lors de la rencontre organisée le 11 janvier 2014 par ce groupe, a animé la méditation des participants à la suite de sa propre méditation à partir du texte dit de "La Guérison du paralytique" Marc 2, 1-12, base du deuxième volet de la réflexion sur le thème JÉSUS FACE au MAL. Claire Biélak responsable du groupe en a recueilli l’essentiel.
Ce paralysé a eu la chance extraordinaire d'être guéri par Jésus ... mais ma fille, mon fils, mon conjoint, né à une autre époque, connaissant des conditions de vie différentes.... peuvent-ils compter être guéris de la même manière ?
En effet, ce que rapporte l'évangéliste Marc n'est pas une parabole, mais bien un événement : C'est bel et bien arrivé !
Ayant entendu l’intervention du Frère Stéphane Joubert, et en ayant été très touché, Jean-Michel Audureau a proposé au groupe Relais Lumière Espérance de Rennes dont il est le conseiller spirituel cette méditation.
Elle s’inspire de la conclusion de Frère Stéphane Joubert qui disait à peu près ceci :
« Il nous faut donc sans cesse renouveler notre regard, en étant habités de la grande Espérance… C’est une grâce qui nous sera donnée en partage, parce que nous avons su rester là, ne pas nous dérober ».
Oui, Seigneur, c’est vrai : Nous avons su rester là, auprès de nos proches malades, en direct ou un peu à distance, mais sans nous dérober… Tout juste en retrait parfois, sur la défensive peut-être, quand les crises étaient trop fortes, quand ils demandaient trop à nos pauvres forces déjà bien éprouvées, quand notre santé elle-même était mise en danger par leur trop plein de douleurs et d’exigences.
Nous sommes restés présents, malgré tout, d’une présence de tous les instants, car le souci de leur bien-être, l’inquiétude de leur souffrance, la peur de l’avenir pour eux et pour nous… (sans nous un jour)… ne nous quittent jamais vraiment, ne peuvent nous laisser totalement en paix.
Et nous avons prié, comme toi à Gethsémani, pour que s’éloigne d’eux et de nous ce calice que nous ne pouvions consentir à boire…
Et nous avons crié, comme toi sur la croix, demandant au Père, pourtant tout-Amour, pourquoi il nous avait abandonné…
Et, malgré notre peu de foi, nos réactions de découragement et nos hurlements de révolte, nous le croyons, un miracle s’est pourtant accompli… Et, avec Jésus livré, donné, du fond du cœur, nous avons murmuré : « En tes mains, Père, je remets son esprit, je remets mon esprit…. »
C’est alors que, laissant toute résistance, ne tenant plus compte de nos limites humaines, mais ne comptant que sur Toi, sur ton immense Amour, nous avons relevé la tête, et nos proches malades avec nous…
Car c’est dépouillés, comme ton Fils, que tu nous veux, Amour crucifié, certes, mais bien vivant et qui porte un fruit d’Espérance et de Résurrection.
Car c’est dans notre faiblesse que se dit le mieux l’Amour dont tu les aimes, dont tu nous aimes.
Seigneur, nous t’en prions, donne-nous des frères sur ce chemin d’humanité-humilité, des frères qui parcourent la même route escarpée, connaissent les mêmes embûches, avancent vers la même lumière, se nourrissent de la même espérance et vivent de la même foi…
Qu’avec eux, ensemble, nous soyons relais vers Toi !
Amen.
Jean Michel Audureau
Diacre, Conseiller Spirituel du groupe Relais Lumière Espérance de Rennes
Télécharger le texte de cette méditation
Au cours de la rencontre organisée le 7 décembre 2013 par le groupe Paris Ile de France dont le thème était « Prions sans se décourager en avançant vers Noël », le père Bouchain a médité à partir de l’évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc (18, 1-8)
Ecouter la méditation du Père Bouchain :
habillage de la vierge
En entrant au Cairn, nous prenons un galet et un ruban sur lequel est écrit le prénom d’un proche d’un des pèlerins atteint de troubles psychiques
Venez à moi, vous qui portez un fardeau
Parole et musique Markus Wittal ; 2005 ; © Editions de l'Emmanuel
R Venez à moi, vous qui portez un fardeau ;
Venez, vous tous qui peinez.
Et moi, je vous soulagerai.
Je suis le repos de vos âmes
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1- Mettez-vous à mon école,
Car Je suis doux, Je suis humble de cœur. Prenez-mon joug, il est aisé Et vous trouverez la paix… Mon fardeau est léger ! R |
2- Devant toi, je tiens mon âme, Comme un enfant dans les bras de sa mère. Seigneur, mon âme espère en toi, Mon silence est dans la foi, J’espère le Seigneur. R |
Après la lecture du texte de Charles Péguy « Le Porche du mystère de la deuxième vertu » , nous processionnons avec en main notre galet- fardeau et le ruban.
Nous déposons notre fardeau au pied de Marie devant les branches d’arbre peu fleuries et le ruban est accroché à l’intérieur de la robe de la vierge.
Les litanies des saints accompagnent la procession des pèlerins.
Merci au groupe de Lyon pour les textes et l’organisation du chemin croix.
Par groupe d’environ 20 pèlerins, guidé par un animateur, certains ont fait celui de la montagne avec retour direct vers la cité Saint Pierre, d’autres celui de la prairie le long du gave
La Foi au Christ développe notre Souffle Spirituel
Les relations, événements de l’existence et enseignements de Jésus-Christ qui suscitent en nous du souffle spirituel
Mgr Jean-Charles Thomas
Pierre Sarreméjean animateur de l’atelier
Ecouter l’introduction de Mgr Thomas (issu du 1er atelier) :
Pendant 45 minutes, 106 personnes ont cherché dans l’Evangile, soit en petits groupes, soit personnellement et en silence. Il en est résulté lors des 2 ateliers 59 « petits papiers » récoltés à l’issue de ce temps de réflexion
Ecouter la parole de Mgr Thomas sur les petits papiers recueillis (lors du 1er atelier) :
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Ecouter la parole de Mgr Thomas recueillis lors du 2eme atelier:
Télécharger le documentécrit proposé par Mgr Jean-Charles Thomas à partir des 2 ateliers"
Méditations du conseiller spirituel du groupe de Rennes
Chaque croyant peut entendre ces sept paroles, en fonction de ce qu'il vit, comme des paroles qu'il reprendra à son compte, ou bien qui s'adressent à lui, comme une exhortation.
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? Mc 15, 34
Ce cri, cet « où es-tu, Dieu ?», c'est celui des malades en premier, quand l'injustice semble les frapper, quand la vie leur devient difficile, quand la maladie prend toute la place, trouble la relation aux autres et obscurcit les moindres joies du quotidien... C'est aussi notre cri, parfois, cri d'impuissance et de foi, quand cette maladie rend difficile la vie familiale et que nous sentons que nous avons besoin de puiser dans un Amour qui dépasse nos propres forces pour les aimer et leur dire notre amour, sans cesse.
Quand je te demande de m’écouter et que tu commences à me donner des conseils, tu n’as pas fait ce que je te demandais.

À certaines heures, la relation avec une personne psychiquement malade ébranle la patience des personnes les plus courageuses. Elles se trouvent alors affrontées à de redoutables questions : « Est-ce que j’aime encore ? Mais ai-je le droit de trouver bien ce qui ne l’est pas ? Où puiser la force de supporter l’insupportable ? »
«Oui, il est bon de rendre grâce, de chanter ton Nom, Dieu très-haut, d’annoncer dès le matin ton amour, ta fidélité au long des nuits.

« Vraiment la vie de l’homme sur la terre est une corvée » (Job 7 , 1 ) Tous, un jour ou l’autre, ou peut-être en ce moment, nous avons eu cette phrase au bord de lèvres. Cette parole de Job nous rejoint dans notre humanité, dans notre vie. Est-ce que Dieu se plaît à nous faire souffrir? A s’amuser avec ses créatures? Pourquoi la souffrance? Qui est Dieu?
En chacun de nous se trouve une part de solitude qu’aucune intimité humaine ne peut combler.
Même si dans notre texte de l’évangile, l’auteur ne place aucune parole dans la bouche de la mère de Jésus, j’entends avec force ce qu’elle exprime. Comment ne pas entendre la souffrance de cette mère qui assiste au supplice et à l’agonie de son fils ?
« Le souvenir me revient de cette parole venant de l’orthodoxie, qu’un ami m’a transmise : Lorsque quelqu’un tombe tout en bas de la pente, nous, occidentaux, lui disons « eh bien tu n’as plus qu’à remonter ! »...
Chaque petite action est un événement immense où le Paradis nous est donné, où nous pouvons donner le Paradis...
Aimer, c’est donner.
Un cadeau, quel qu’il soit, est toujours plus qu’un cadeau. Il est chargé d’une intention,
